La «Baraka » des microcrédits Albaraka

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Revue de presseKiosque360. L’organisme de micro-finance Albaraka a présenté une étude qu’il a réalisée auprès de ses clients afin de mesurer l’impact socio-économique de ses produits sur leur quotidien.

Le 30/04/2015 à 06h05

Voulant mesurer l’impact socio-économique de ses prestations en matière de microcrédit sur ses clients, Albaraka a réalisé une étude dans ce sens en 2014. Le quotidien L’Economiste de ce 30 avril, nous révèle que celle-ci a traité de plusieurs aspects: les performances financières, le développement personnel et le bien-être du ménage.

On y apprend donc que la moyenne d’âge des personnes ayant recours au microcrédit est de 39 ans, que 75% des clients sont mariés et que 21% d’entre eux sont analphabètes. Les bénéficiaires d’un microcrédit de la part de cet organisme préfèrent investir dans le commerce, le négoce ou la vente au détail à hauteur de 57%. Ceux qui ont opté pour la fabrication représentent 15% des clients, les services à hauteur de 12% et les agriculteurs ont une part de 11%. Les anciens parmi tous les clients d’Albaraka ont, en moyenne, réussi à augmenter leurs profits de 104% par rapport aux nouveaux clients.

Par ailleurs, l’année 2014 a connu une augmentation de 21% de l’encours des microcrédits d’Albaraka pour atteindre 175 millions de dirhams. Grâce notamment à la progression de 10% qu’a connue le nombre de clients, qui est de 140.000 actuellement. Albaraka aurait maintenu, en 2014, le pourcentage du portefeuille à risque supérieur à trente jours au même niveau qu’en 2013. C’est le taux de radiation qui a chuté pour afficher 2,2%, en baisse de 2 points par rapport à l’année précédente.

Par Karim Belmoudden
Le 30/04/2015 à 06h05