Jeux de hasard: le Maroc, un marché attractif

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Revue de presseKiosque360. Peu en vue, le secteur de la loterie et des jeux de hasard au Maroc attire pourtant les opérateurs étrangers qui ne cachent pas leurs fortes ambitions pour développer leurs activités dans le royaume.

Le 11/11/2018 à 20h23

C’est un secteur qui est peut-être peu en vue. Pourtant, il présente un potentiel qui intéresse des entreprises étrangères. Le groupe italien Sisal, via sa filiale marocaine, nourrit en effet de fortes ambitions pour le marché national de la loterie, des paris sportifs et des jeux de hasard. Dès le début de l’année prochaine, Sial Maroc sera opérationnelle dans le royaume via une nouvelle offre.

C’est ce que rapporte L’Economiste dans son édition du lundi 12 novembre, précisant que le groupe italien vient de remporter l’appel d’offres lancé par la Société de gestion de la loterie nationale (SGNL) qui sera également responsable du contrôle de cette entreprise.

Selon le journal, le nouvel entrant disposera d’une concession de 10 ans et des moyens consistants devraient être déployés pour assurer sa mission. Si aujourd’hui, une dizaine d’employés sont déjà recrutés, leur nombre devrait être multiplié par cinq incessamment, en plus de 2000 employés indirects.

Et si actuellement, la filiale du groupe italien est concentrée sur la phase de transition avec l’ancien opérateur qui accompagnait la SGNL, elle ne cache pas cependant son appétit pour le marché marocain où elle se fixe comme premier objectif de doubler son chiffre d’affaires, prévu à 900 millions de dirhams en 2019.

Pour y arriver, en plus du potentiel que représente le marché de la loterie, la société compte surtout capitaliser sur le lancement de nouveaux jeux de hasard, avec un portefeuille de clients diversifiés. De même, elle devrait investir dans l’élargissement du réseau de distribution pour le faire passer de 1500 à 3000 points de vente.

Comme l’explique L’Economiste, la société a déjà misé quelque 110 millions de dirhams au Maroc afin d’y développer son activité. Ceci en dit long sur ses ambitions mais, surtout, sur le potentiel dont regorge le secteur.

Par Fayza Senhaji
Le 11/11/2018 à 20h23