Industrie: la région Fès-Meknès tient sa zone d’accélération industrielle

Ouvriers au travail dans une usine de sidérurgie. 

Ouvriers au travail dans une usine de sidérurgie.  . DR

Revue de presseKiosque360. Elle s’étalera sur une superficie de 500 ha. C’est MedZ, la filiale du groupe CDG, qui prend en charge la réalisation de cette zone d’accélération industrielle. Une fois livrée, elle accueillera une partie de l’écosystème automobile et aéronautique.

Le 22/10/2019 à 22h41

La région Fès-Meknès aura bel et bien sa zone d’accélération industrielle. L’Economiste indique en effet, dans sa publication de ce mercredi, que les autorités de la région ont récemment signé un protocole d’accord relatif à ce projet qui sera localisé à Ain Cheggag (province de Sefrou). Pour Said Zniber, Wali de la région, cette zone d’accélération industrielle permettra à la région de connaître un bel essor. Notons que cette zone s’étale sur une superficie de 500 ha et s’inscrit dans le cadre de la déclinaison régionale du Plan d’accélération industrielle (PAI). Cette zone d’accélération industrielle comprendra une zone franche et un district de cuir. C’est MedZ, filiale de la CDG, qui prend en charge la réalisation dudit projet. Mais elle procédera, en premier lieu, aux études préliminaires et techniques, qui définiront les secteurs et l’offre commerciale. Ces études devraient prendre un délai de 6 à 9 mois.

L’Economiste précise que le conseil régional financera en partie l’aménagement de la zone dans le cadre du plan de développement régional. On apprend que cette zone d’accélération industrielle permettra l’émergence d’un pôle industriel créateur de valeur et qu’elle bénéficiera des avantages accordés à la nouvelle génération des zones industrielles. Le ministère de l’Industrie entend d’ailleurs fédérer tous les opérateurs de la région autour dudit projet afin qu’ils se l’approprient et œuvrent pour sa valorisation.

Selon le quotidien, cette zone d’accélération industrielle est porteuse d’opportunités d’investissements et d’emplois et devrait redonner confiance aux opérateurs et leur offrir une vision axée sur les indicateurs économiques. On apprend aussi ladite zone devra accueillir, une partie de l’écosystème automobile et aéronautique à l’instar de Casablanca, Kenitra et Tanger.

Par Ismail Benbaba
Le 22/10/2019 à 22h41