Indice de compétitivité: le Maroc s’en sort bien

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Revue de presseKiosque360. Le Royaume stagne dans le classement 2019 du WEF, tout en améliorant légèrement son score. Si ses points forts résident dans les infrastructures, le système financier et la maîtrise de l’inflation, les points négatifs résident dans l’enseignement, les compétences et le capital humain.

Le 09/10/2019 à 23h58

Petite progression du Maroc dans le classement annuel du Forum économique mondial (WEF) sur la compétitivité. Dans son édition du jour, L’Economiste précise que, si le royaume pointe à la 75e position sur 141 pays (la même que l’an dernier), il a légèrement amélioré son score de 1,5 point.

Le journal note que, sur le pilier de la stabilité macroéconomique, le pays est 43e avec un score de 90. «Le Maroc reste parmi les meilleurs élèves au monde en matière de maîtrise de l’inflation», écrit le quotidien. Le pays est également 43e mondial en matière de gestion de la dette, avec un score de 80. L’Economiste rappelle le relèvement par S&P de la perspective de la note souveraine à stable, compte tenu des efforts de consolidation budgétaire et d’amélioration du déficit du compte courant sur les deux prochaines années. Dans ce sillage, le Maroc bénéficie «d’un bon système financier (49e rang) et accumule une bonne solidité des banques (30e)». 

Même au niveau des infrastructures et des équipements de base, le Maroc est en avance avec «la qualité des infrastructures routières, ferroviaires et portuaires avec le port de Tanger Med ou encore le projet de la ligne à grande vitesse». Cela lui permet d’être 53e mondial. 

L’Economiste relève que, sur le plan de la sécurité, «le Maroc confirme son classement des pays les plus sûrs du monde en se plaçant au 20e rang. Le journal évoque également les obstacles liés au climat des affaires à travers plusieurs volets comme: «les institutions (45e), les infrastructures (53e), les nouvelles technologies (97e), l’environnement économique (43e) et la santé (91e). A cela s’ajoutent le commerce et les services (60e), ou encore l’incidence de la corruption (62e).Sur les options marocaines en matière d'ouverture commerciale, le pays est 100e et 20e sur le critère de la prévalence des barrières non tarifaires.

Il faut faire attention aux compétences et à l’innovation, deux axes sur lesquels le Maroc figure en queue de peloton, à la 111e place. Cela s’applique également à l'enseignement (121 rang) et au «capital social ou humain» (130e).

Par Rachid Al Arbi
Le 09/10/2019 à 23h58