Impôts. Pharmacies d’officine: une réunion décisive le 10 janvier prochain

Lors de la rencontre avec le ministre de la Santé et le directeur général des impôts

Lors de la rencontre avec le ministre de la Santé et le directeur général des impôts . DR

Après le sit-in du 3 décembre, les pharmaciens d’officine ont été conviés à rencontrer le ministre de la Santé, Anas Doukkali, ce vendredi 21 décembre, en présence du directeur général des impôts, Omar Faraj. Compte rendu.

Le 23/12/2018 à 09h12

Les pharmaciens veulent un cadre fiscal approprié qui tient compte des spécificités de leur métier. La question a été au menu de la rencontre des syndicats représentatifs des pharmaciens avec le ministre de la Santé, Anas Doukkali, en présence du directeur général des impôts, Omar Faraj. Ce dernier a saisi l’occasion pour rappeler la détermination de l’administration fiscale à appliquer les dispositions légales en vigueur. Le directeur des impôts s’est dit disposé à écouter les différentes parties prenantes en vue de cerner la réalité du secteur et essayer de trouver des solutions pratiques en ligne avec les attentes des professionnels, et ce dans la cadre de l’unification des procédures, souligne le ministère de la Santé dans un communiqué. La DGI devrait à nouveau se réunir avec les syndicats des pharmaciens, le jeudi 10 janvier.

Pour sa part, le ministre de la Santé a saisi l’occasion pour rappeler les efforts déployés sur le terrain de la réglementation, mettant en avant les textes en cours de publication, notamment le décret relatif à la bioéquivalence des médicaments génériques ainsi que le projet de loi relatif à l’Ordre des pharmaciens d’officine. «S’agissant du décret de fixation des prix des médicaments, en cours d’approbation, l’Organisation mondiale de la santé vient de lancer l’étude d’impact dont les résultats seront publiés », a affirmé Anas Doukkali. D’autres chantiers ont été ouverts en vue de maîtriser le circuit légal du médicament, a ajouté le ministre, citant à ce titre le droit de substitution, la liste limitative des médicaments pouvant être vendus en cliniques et, enfin, la création de l’Agence nationale des médicaments.

Par Ayoub Khattabi
Le 23/12/2018 à 09h12