Franchises: La restauration a toujours le vent en poupe

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Revue de presseKiosque360. De onze franchises en 1990, le Royaume est passé à 650 réseaux de franchises à fin 2013, dont 13% sont d’origine marocaine. Soit 17% de croissance en seulement 10 ans.

Le 18/08/2015 à 00h25

Les marques mondiales se développent dans les quartiers commerciaux avec une concentration dans les grandes villes du Royaume, fait remarquer L’Economiste dans sa livraison de ce mardi 18 août. Parmi les secteurs concernés, on note l’équipement à la personne (Prêt-à-porter, habillement, chaussures et accessoires) avec des enseignes de renom mondial comme Zara, Lacoste, Etam et autres. En deuxième position, viennent les franchises pour l’alimentaire, qu’il s’agisse de restauration rapide ou pas. Les marques les plus présentes dans ce secteur sont Mc Donald’s, Pizza Hut, Brioche Dorée, Carrefour. On note également les franchises pour l’équipement des ménages, la téléphonie, la beauté et la remise en forme. Le journal précise qu’il y a encore un gros potentiel au niveau du prêt-à-porter homme, qui se développe de plus en plus ces dernières années avec l’apparition de magasins spécialisés.

Par contre, le secteur du jouet est en quête d’une nouvelle dynamique puisque, depuis l’avènement des tablettes électroniques, la demande s’est tassée. Pour L’Economiste, la multiplication des franchises pourrait, à terme, accompagner l’attractivité que recherchent les touristes et faire ainsi du pays une destination shopping. Dans la liste des franchises qu’accueille le Royaume, 39% sont d’origine française. Elles sont suivies des enseignes italiennes, américaines, espagnoles et turques. Notons que ces franchises internationales ont une part de marché de 85%. Cependant, 68% des points de vente appartiennent aux franchises marocaines, en dépit de cette forte présence de franchises étrangères.

Il faut savoir que les enseignes internationales sont notamment attirées par la situation géographique du pays, ce qui fait du Maroc une plateforme d’échanges Europe/Afrique, en partie grâce aux accords de libre-échange. En outre, rappelle L’Economiste, les acteurs ambitionnent, d’ici 2020, d’augmenter le taux d’investissement, avec une stratégie de développement à l’appui.

Par Ismail Benbaba
Le 18/08/2015 à 00h25