Faible engouement pour les centres de comptabilité agréés

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Revue de presseKiosque360. En dépit de nombreux avantages, les centres de comptabilité agréés sont boudés. Ce service offert par les chambres de commerce qui offre un abattement de 15% sur l’IR ne prend pas.

Le 06/09/2018 à 23h28

Les centres de comptabilité agréés n’attirent pas grand monde. Dans son édition du jour, L’Economiste constate que le dispositif mis en place pour les commerçants, industriels et artisans n’a pas pris puisque seules trois chambres de commerce l’ont déployé. D’autres vont suivre. Celui de la chambre de commerce et d’industrie de Tanger en octobre et ceux d’Al Houceïma et de Tétouan ensuite.

Or les centres de comptabilité agréés ont pour objectif de tenir une comptabilité, d’établir les déclarations fiscales et de certifier la sincérité des comptes de ses adhérents. D’autant plus qu’il s’agit d’un service, comme le précise le journal,offert à titre gracieux par les chambres de commerce. En effet, le budget des centres provient principalement d’une subvention annuelle versée par la CCI.

L’Economiste précise que plusieurs chambres voulaient offrir ce service à leurs membres mais elles ont fait marche arrière en raison de la fusion dans le cadre de la nouvelle organisation administrative qui précipite la disparition de certaines d’entre elles.

Il faut savoir qu’en confiant sa comptabilité à un de ces centres, on peut bénéficier d’un abattement de 15% sur l’IR. Il faudra toutefois présenter un certificat de sincérité.

Et pourtant, le journal remarque que les commerçants continuent à faire appel aux conseils des fiduciaires malgré des honoraires parfois élevés. Cela peut varier «entre 70 et 200 DH par mois». Les centres de comptabilité agréés sont aussi victimes d’un manque de communication. Aujourd’hui, le plus actif reste celui de Casablanca avec ses 95 clients dont la majorité sont des petites entreprises de moins de 2 millions de DH. L’éloignement par rapport aux usagers ciblés est aussi une des raisons de l’échec de ces centres.

Par Rachid Al Arbi
Le 06/09/2018 à 23h28