Environnement: la CGEM engage plusieurs actions

Le360

La patronne des patrons Meriem Bensalah-Cheqroun a annoncé, mardi lors d'une conférence tenue ce mardi en marge de la COP21 de Paris, une série d'actions "responsables et solidaires" que mène la CGEM avec différents acteurs pour préserver l'environnement du pays.

Le 08/12/2015 à 18h01

Meriem Bensalah-Cheqroun s'est dit déjà engagée personnnellement dans la préparation de la COP22 prévue en novembre 2016 à Marrakech.Dans une salle archi comble, Meriem Bensalah a rappelé que la CGEM a été précurseur en 2000 quant elle avait créé en son sein une commission dite d'écologie. L'œuvre ne s'est pas arrêtée là. La Confédération a été "la seule au niveau national et international" à avoir créé un organe intitulé "Centre de production propre" et intégré au monde industriel national, a déclaré Bensalah lors d'un panel organisé en partenariat avec notamment l'Agence française de l'Environnement et de l'énergie que dirige Bruno Lechevin et les ministères français de l'Ecologie et marocain chargé de l'Environnement.

"Nous avons une politique volontariste à la CGEM qui a créé récemment le label dit “Responsabilité économique et social (RES)". Ce label est "très exigeant en matière de respect de l'environnement. Pour l’obtenir, l'entreprise doit impérativement démontrer ses capacités en la matière", a-t-elle affirmé devant une nombreuse assistance. 

La patronne des patrons a par ailleurs salué la coopération existante entre son organisation et la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'Environnement que dirige la princesse Lalla Hasna. Lors de ce panel, Lhoucine Tijani, président délégué à la même fondation a souligné pour sa part la mission d'éducation et de sensibilisation de l'organisme rappelant des projets concrets comme l'élaboration de la charte de l'environnement, le partenariat avec de nombreux acteurs, la réhabilitation de la palmeraie de Marrakech, la restauration et la préservation des jardins historiques. Il a rappelé les cycles de sensibilisation dans les écoles et l'installation de matériel solaire au profit de quelques 350 écoles.

Brillant dans son intervention Said Mouline, directeur général de l'agence national pour le développement de l'énergie renouvelable et de l'efficacité énergétique (ADEREE), a indiqué de son côté que tout projet d'investissement est soumis désormais au Maroc à une étude d'impact sur l'environnement, précisant que la Constitution est claire en matière de respect de l'environnement. Il a estimé qu'un Marocain est sept fois moins pollueur qu'un européen.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 08/12/2015 à 18h01