Entreprise: le PLF 2021 prévoit une exonération au profit des CDI

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Revue de presseKiosque360. Le gouvernement est mobilisé pour inciter les entreprises à recruter davantage dans cette conjoncture morose. Dans ce sens, plusieurs mesures sont prévues dans le projet de Loi de Finances 2021 pour booster l’emploi. Les détails.

Le 15/10/2020 à 19h49

Le projet de loi de Finances (PLF 2021) attendu dans les prochaines heures au Parlement va encourager les entreprises à recruter, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison en kiosque ce vendredi. Le quotidien assure ainsi que l’une des dispositions phares du PLF 2021 va instituer une exonération de l’IR (Impôt sur le revenu) pour le recrutement des jeunes dès 2021 et que cela sera étalé sur une période de deux ans.

On apprend ainsi que les salaires versés aux jeunes lors de leur premier recrutement vont bénéficier d’une exonération de l’Impôt sur le revenu pour 24 mois à condition que leurs contrats de travail soient à durée indéterminée (CDI). Il est à noter que cette mesure ne sera pas la seule à figurer dans le PLF 2021, puisque d’autres mesures seront également envisagées.

Aujourd’hui Le Maroc indique qu’il s’agit notamment d’insuffler une nouvelle dynamique au programme «Intelaka» pour permettre aux jeunes d’accéder aux sources de financement pour leur projet, ajoutant que la réflexion sur le programme intégré d’appui et de financement des entreprises a été entamée suite au discours royal d’ouverture de la 1ère session de la 4ème année législative de la 10ème législature.

«Le programme avait par la suite été développé de manière conjointe entre le ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration, Bank Al-Maghrib et le Groupement professionnel des banques du Maroc dans le cadre d’une approche participative», note le journal. Reste à savoir si ces différentes mesures fiscales vont produire l’effet escompté.

Force est de rappeler que la question de l’emploi a toujours été une préoccupation majeure des gouvernements successifs, qui ont notamment lancé plusieurs initiatives dans ce sens ces dernières années. A titre d’exemple, souligne le quotidien, il y a le dispositif Tahfiz «relifté» par la loi de Finances 2018 et qui prévoit la possibilité pour une société nouvellement créée de limiter durant deux années le coût social attaché au recrutement de ses dix premiers collaborateurs, avec une exonération de la part patronale relative aux cotisations de sécurité sociale. Cette dernière est en effet prise en charge par l’Etat, en plus d’une exonération faite aux collaborateurs de leur impôt sur le revenu, normalement retenu à la source et liquidé par l’employeur.

Par Ismail Benbaba
Le 15/10/2020 à 19h49