Energies renouvelables: la révolution est en marche

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Revue de presseKiosque360. Le Maroc va se doter, pour les énergies renouvelables, d’une superstructure qui deviendra l’unique pilote institutionnel de la stratégie nationale en la matière. Le chantier législatif sera lancé ce vendredi.

Le 23/06/2016 à 23h03

La révolution des énergies renouvelables est bien en marche. Dans son édition du vendredi 24 juin, L’Economiste rapporte que les projets de textes 37, 38 et 39-16, modifiant respectivement ceux portant sur les créations et les missions de la Moroccan agency for solar energy (MASEN), de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et de l’Agence de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ADEREE), seront examinés aujourd’hui même, vendredi 24 juin, en Conseil de gouvernement réuni à Casablanca». Il s’agit, selon le quotidien, du «début d’une longue procédure de transformation du cadre institutionnel du marché des énergies vertes». L’agence, dans sa configuration actuelle, laissera ainsi place à une superstructure qui chapeautera le volet énergies vertes du royaume. Elle sera ainsi l’unique pilote institutionnel de la stratégie nationale des énergies renouvelables.

Les chantiers de la superstructure ont aussi une portée «financière, technique et sur les ressources humaines». Sur le premier point, il est envisagé de procéder à une montée de l’ONEE dans le capital de l’agence. Celle-ci passerait à un minimum de 50% au détriment, probablement, du Fonds Hassan II.

Pour ce qui est du volet technique, le regroupement «devrait mener à une meilleure intégration du secteur et des projets développés simultanément dans les différentes filières». Dans cette configuration, l'ONEE sera le principal client de la superstructure et, ainsi, se concentrera davantage sur ses missions de gestionnaire de réseau et de distributeur. L’Agence de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ADEREE), quant à elle, ne devrait s’occuper que du seul pilotage de la stratégie nationale d’efficacité énergétique. «C’est un chantier à part entière dans la politique de développement durable du royaume. Il est d’ailleurs tout aussi stratégique que le développement des énergies vertes. Les secteurs du transport, de l’habitat et de l’industrie sont particulièrement ciblés. De nouvelles normes sont en préparation ou déjà en application dans chacun de ces segments».

Par Rachid Al Arbi
Le 23/06/2016 à 23h03