Doing Business: Le Maroc gagne seize places

DR

Le Maroc a gagné seize places dans le nouveau classement Doing Business qui sera publié, la semaine prochaine, par la Banque mondiale, a annoncé, lundi, le chef du groupe parlementaire du PJD en marge de la commission des finances au Parlement.

Le 29/10/2014 à 14h13

Le Maroc a gagné seize places dans le nouveau rapport que publiera, la semaine prochaine, la Banque mondiale dans son classement Doing Business concernant le climat des affaires, a annoncé, lundi, le chef du groupe parlementaire du PJD en marge de la commission des finances, confirmant ainsi la "bonne nouvelle" que Mohamed Boussaid, ministre des Finances, n'avait pas précisée lors de sa récente conférence de presse, a constaté un journaliste de Le360.

Interrogé par des journalistes, Abdellah Bouanou a précisé que le nouveau classement Doing Buisness qui sera publié la semaine prochaine classe "le Maroc à la 71ème place au lieu du 87ème rang, signe d'une amélioration du climat des affaires", a-t-il souligné publiquement devant la Commission des finances. Par ailleurs, M. Bouanou a été critique envers certains aspects de la loi de finances 2015, reprochant à Boussaid la question des "fonds secrets" ou "fonds noirs". Cette question reste toujours en suspens, selon le député islamiste.

Le député du PJD a demandé au ministre des Finances de révéler le montant exact alloué à ces fonds, réduits par le projet de loi de finances au nombre de trois seulement. Le budget total alloué à ces trois fonds, selon le projet de loi, est d'un milliard de dirhams. Une source parlementaire a indiqué à Le360 que le montant réel des trois fonds s'élèverait à 10 milliards de dirhams. Pour leur part, l'Istiqlal et l'USFP ont vivement dénoncé le projet de loi de finances 2015. Noureddine Moudiane et Driss Lachgar ont accusé le gouvernement de "mentir au peuple en avançant des chiffres sur la croissance et l'emploi qui ne se réalisent pas". Le ton est monté à tel point que Boussaid a réclamé que Boudian et Lachgar retirent les termes de "mensonges et fraudes". Les deux hommes politiques ont refusé de retirer ces accusations.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 29/10/2014 à 14h13