Dakhla-Oued Eddahab: comment l’aquaculture profite à la région

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Revue de presseKiosque360. Sur les 98 fermes aquacoles créées entre 2020 et les premiers mois de 2021, 85 projets se situent au niveau de la région de Dakhla-Oued Eddahab. A la clé, 1.200 emplois directs et près de 896 millions de dirhams de nouveaux investissements.

Le 17/01/2021 à 18h34

L’aquaculture est en bonne santé. Près de 98 fermes aquacoles ont vu le jour entre 2020 et le premier semestre de 2021. Parmi eux, 85 projets se situent au niveau de la région de Dakhla-Oued Eddahab. Selon l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA), l’ensemble de ces projets contribueront à la création de près de 1.250 emplois directs, dont la moitié est localisée au niveau de la région de Dakhla-Oued Eddahab. 

Des projets qui vont drainer, selon La Vie Éco, près de 896 millions de dirhams de nouveaux investissements. D’après l’hebdomadaire, ces nouveaux investissements vont contribuer à diversifier l’offre en produits de la mer avec un volume additionnel de plus de 72.000 tonnes. Ils permettront également, selon la même source, de rehausser indéniablement le niveau de la production nationale des 26 fermes aquacoles déjà actives. 

Par ailleurs, la stratégie de développement de l’aquaculture nationale accorde également une priorité aux projets portés par les jeunes entrepreneurs et les coopératives de marins pêcheurs. Selon La Vie Éco, ces derniers bénéficient d’un accompagnement spécifique, aussi bien sur le plan technique et administratif que sur le plan financier. 

Ainsi, une enveloppe de 129 millions de dirhams est mobilisée par le département de la pêche maritime pour ces projets. Objectif: dynamiser l’amorçage de 114 projets à caractère social et solidaire et faire de l’activité aquacole un secteur d’inclusion sociale et de création de valeur ajoutée. 

On apprend également qu’en matière de planification du littoral à des fins aquacoles, l’ANDA s’est investie pour l’accomplissement des plans aquacoles en cours dans les régions de Guelmim-Oued Noun, de Laâyoune-Sakia El Hamra, de Casablanca-Settat, de Marrakech-Safi et de la lagune de Marchica. Le potentiel aquacole identifié est estimé à 4.580 ha.

L’ANDA souhaite également proposer à ses investisseurs et ses partenaires un service de qualité en s’engageant dans la digitalisation, à travers la mise en place d’un Géoportail, lancé officiellement le 12 octobre 2020. Il s'agit d'une plateforme privilégiée qui permet de faciliter la gestion et la diffusion de l’information géographique aquacole, tout en apportant de multiples services à ses utilisateurs.

Pour l’année 2021, le plan d’action de l’agence table sur 36 projets prioritaires, autour de quatre principaux axes: l’accompagnement de l’investissement et des investisseurs, à travers l’assistance technique au démarrage de plus de 100 projets aquacoles, la mobilisation du financement tout au long de la chaîne de valeur, en plus de la mise en œuvre des bonnes pratiques aquacoles, notamment par le renforcement des compétences des opérateurs.

L’attractivité du secteur n’est pas en reste. L’agence souhaite renforcer cette attractivité à travers la mise en œuvre des plans d’aménagement aquacoles par le lancement d'appels à manifestation d’intérêt, afin de proposer aux investisseurs de nouvelles opportunités d’investissement pour la diversification de la production nationale.

Par Khalil Rachdi
Le 17/01/2021 à 18h34