Crédits: faut-il craindre une baisse brutale des indicateurs dans les prochains mois?

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Revue de presseKiosque360. Les banques et les sociétés de crédit à la consommation subissent l’impact du confinement. Selon les professionnels du secteur, la production des crédits enregistre des baisses importantes depuis que cette mesure a été décrétée.

Le 31/03/2020 à 21h04

L’encours des crédits bancaires à l’économie s’est établi à 895 à fin février 2019, en progression de 4,2% sur douze mois, rappelle L’Economiste qui, dans sa livraison du jour, cite les statistiques de la banque centrale. Le quotidien fait toutefois remarquer que, depuis le début de l’année, l’encours est en baisse de 2,3%, dans les mêmes proportions qu’en janvier.

Soulignons que les encours des crédits à l’équipement, à l'immobilier et à la consommation sont stables par rapport à fin 2019, ce qui n’est pas le cas des crédits de trésorerie qui sont en repli.

Selon L’Economiste, il faut peut-être s’attendre à une baisse brutale des indicateurs dans les mois prochains, surtout si le confinement se poursuit. Le journal souligne que les sociétés de crédits conso sont logées à la même enseigne que les banques, dans la mesure où les principales enseignes d’électroménager et d’ameublement ont fermé leurs points de vente. «La crise sanitaire a eu des impacts sur la production de crédit dès la fermeture des frontières due à la propagation de la pandémie. Certains de nos clients, notamment les loueurs automobiles, ont été touchés de plein fouet par la baisse des arrivées touristiques. La décision de confinement et de fermeture des écoles a accéléré la baisse de la production», explique une source citée par le journal.

L’Economiste indique que les banques et les sociétés de crédit à la consommation sont très attendues, aujourd'hui, dans l’accompagnement des clients en difficulté.

Par Ismail Benbaba
Le 31/03/2020 à 21h04