Crédit Agricole du Maroc lance un emprunt obligataire subordonné de 900 MDH

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Les souscripteurs ont le choix entre une maturité de sept ans et une de dix ans. Les fonds levés vont contribuer au remboursement d’emprunts financiers et au renforcement des fonds propres de la banque.

Le 06/11/2015 à 18h16

Dans le cadre de sa politique visant à renforcer continuellement ses fonds propres pour améliorer ses ratios prudentiels, conformément aux exigences de Bank Al-Maghrib, Crédit Agricole du Maroc lance un emprunt obligataire subordonné d’un montant de 900 MDH. A noter que les fonds levés dans le cadre de cette opération sont éligibles au titre des fonds propres complémentaire de second niveau conformément aux articles 3 et 19 de la circulaire de Bank Al-Maghrib du 24/G/2006.

Pour cette opération, les souscripteurs ont le choix entre deux maturités : une de sept ans et une autre de dixans. Pour chacune, l’offre est structurée en quatre tranches : obligations cotées à taux révisable, obligations cotées à taux fixe, obligation non cotées à taux révisable et obligations non cotées à taux fixe.

Pour la maturité de sept ans, les taux d’intérêt seront compris entre 3,52% et 3,72% pour les tranches à taux révisables et entre 4,23% et 4,43% pour celles à taux fixe. Ces taux tiennent compte des primes de risque compris entre 90 et 110 points de base.

Pour la maturité de dix ans, les taux d’intérêt seront compris entre 3,62% et 3,82% pour les tranches à taux variables et entre 4,60% et 4,80% pour les tranches fixes dont les primes de risque compris entre 100 et 120 points de base.

Les souscriptions à cette opération sont prévues du 16 au 19 novembre 2015 inclus. L’allocation des titres se fera à la française avec une priorité accordée aux obligations subordonnées à taux fixe cotées et/ou non cotées ayant une maturité de dix ans. Dans tous les cas, le montant maximum qui sera levé sur les huit tranches des deux maturités de cette émission ne dépassera pas 900 MDH.

Cette émission obligataire subordonnée vise plusieurs objectifs. D’abord, cette levée des fonds permettra à la banque de couvrir ses besoins de trésorerie en prévision des remboursements des emprunts financiers et dettes subordonnées arrivant à échéance, l’amélioration de l’adossement du bilan de la banque grâce à l’augmentation de la duration de ses ressources et, enfin, le renforcement des fonds propres règlementaires et, donc, l’amélioration des ratios prudentiels (solvabilité et liquidité) de la banque.

Par Moussa Diop
Le 06/11/2015 à 18h16