Coronavirus: importante hausse des prix des légumes et légumineuses

DR

Revue de presseKiosque360. Le Coronavirus a causé une flambée des prix de certains produits agricoles, notamment des légumes et légumineuses.

Le 16/03/2020 à 23h04

Le coronavirus a provoqué une augmentation des prix des légumes frais au Maroc, indique Les Inspirations Eco dans sa livraison du jour. Le quotidien rapporte ainsi une flambée du prix de certains légumes au niveau de la région Souss-Massa qui approvisionne le marché national à hauteur de 850.000 tonnes, soit 60% de la production nationale.

L'oignon est le premier concerné par cette hausse des prix. Actuellement, souligne le quotidien, les besoins du marché interne sont essentiellement couverts par les cultures d’oignons issues de zones irriguées, alors que la production conduite en bour a fait les frais du déficit pluviométrique et entrainé la hausse des prix sur le marché local. La carotte est aussi concernée par cette hausse de prix, de même que les pommes de terre en gros et demi-gros. «Hormis l’augmentation de la demande constatée par les consommateurs, la production est effectuée de façon normale au niveau des exploitations, avec la prise des précautions nécessaires pour lutter contre le coronavirus», explique Lhoucine Aderdour, président de la Fédération interprofessionnelle de production et d’exportation des fruits et légumes (FIFEL), cité par le journal.

Les légumineuses n’ont pas échappé non plus à cette flambée des prix occasionnée par la psychose des consommateurs. Ainsi en est-il pour le haricot blanc, les lentilles, les fèves et les pois chiches. Les Inspirations Eco indique que le ministère de tutelle n’a pas révélé de perturbation en matière de production, et que l’approvisionnement en produits agricoles et de la pêche est assuré de façon normale et régulière.

A souligner que le département d’Aziz Akhannouch a fait remarquer qu’en date du 14 mars, le stock de blé destiné à la minoterie industrielle et détenu par les organismes stockeurs couvre au moins 3 mois d’utilisation. Le ministère rassure, en effet, sur la disponibilité d'un stock suffisant en produits de première nécessité (lait, viande…).

Par Ismail Benbaba
Le 16/03/2020 à 23h04