COP22: la Déclaration de Marrakech des patronats du monde

Les patronats de 43 pays ont signé la Déclaration de Marrakech.

Les patronats de 43 pays ont signé la Déclaration de Marrakech. . DR

En marge de la COP22 et à l’initiative de la CGEM, les leaders économiques du monde ont ratifié la Déclaration de Marrakech, le 16 novembre dernier. Les objectifs de ce traité témoignent bien de l'esprit de la COP22 et des espoirs qu'elle suscite.

Le 17/11/2016 à 15h29

Les organisations patronales de 43 pays ont répondu à l’appel de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). En marge de la COP22, la CGEM a planché pour mobiliser les patronats des pays du Sud autour de la lutte contre les effets du changement climatique.

«Cette forte mobilisation qui a nécessité une année de travail et de concertations a été couronnée par la signature de la Déclaration de Marrakech», précise un communiqué de la confédération marocaine.

L'événement s’est déroulé lors du High Level Business Summit on Climate Change, le 16 novembre 2016, à Marrakech, qui a réuni plus de 400 participants.

L’objectif de cette déclaration est de favoriser «une Gouvernance Africaine Climat». Cette dernière est estimée «indispensable pour permettre la facilitation de l’accès au financement climat, ainsi que les transferts technologiques».

Pour Miriem Bensalah-Chaqroun, présidente de la CGEM: «le changement climatique doit être intégré dans la chaîne de valeur et dans la vision des affaires».

A travers, la «Déclaration de Marrakech», les pays signataires s'engagent «à anticiper et à s'adapter aux risques et aux effets du changement climatique et à collaborer dans ce sens avec les gouvernements et les autres partenaires».

Et surtout, «cet engagement ne doit en aucun cas présenter une barrière commerciale pour l’ensemble des pays».

La patronne des patrons marocains a également appelé à ce que «le secteur privé africain puisse continuer son développement, créer de l’emploi et de la valeur ajoutée dans l’ensemble du continent, et en oeuvrant à promouvoir une compétitivité partagée».

Par Imane Azmi
Le 17/11/2016 à 15h29