Comptabilité: un fossé entre les normes marocaines et les IFRS

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Revue de presseKiosque360. Tiraillés entre les standards locaux et les normes internationales comme les IFRS, les sociétés marocaines se retrouvent parfois à présenter des situations financières qui dépendent du référentiel adopté.

Le 23/04/2017 à 20h29

Entre le référentiel comptable national et les normes internationales, il existe un grand fossé, indique L’Economiste dans son édition du 24 avril. Le quotidien explique que ceci n’est d'ailleurs pas sans susciter l’angoisse des managers, des producteurs de chiffres, des investisseurs et des différents utilisateurs de l’information financière.

Certaines entreprises, particulièrement celles faisant appel public à l’épargne ou opérant dans des secteurs régulés, se trouvent même confrontées à un triple référentiel. Elles sont tenues de produire des rapports individuels selon la norme comptable marocaine, puis de consolider leurs comptes quand elles font partie d’un groupe et de se conformer aux principes édictés, par exemple, par un régulateur ou conformément au référentiel IFRS.

Les référentiels comptables sont souvent divergents sur certaines notions fondamentales telles que la prédominance du fond ou de la forme, de la substance ou de la forme prêchée par les IFRS, ou encore la pertinence de la juste valeur par rapport au coût historique. Par conséquent, bien qu’ils soient tous censés donner une image fidèle de la situation financère d’une société, les rapports établis selon les référentiels différents donnent une vision qui peut être divergente. Ce qui donne du fil à retordre aux investisseurs et aux professionnels des chiffres qui désirent procéder à une analyse comparative ou à une appréciation correcte du «coût–rendement» en s’appuyant sur des informations financières théoriquement incomparables.

Par Fayçal Ismaili
Le 23/04/2017 à 20h29