Compétitivité logistique: le Maroc mal loti dans le classement 2018 de la Banque mondiale

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Revue de presseKiosque360. Le royaume occupe le 109e rang dans le Logistics Performance Index 2018 de la Banque mondiale, alors qu’en 2012 il était classé 50e. La CGEM et l’Observatoire marocain de la compétitivité logistique dénoncent la méthodologie du classement.

Le 07/08/2018 à 00h02

La compétitivité logistique du Maroc est en perte de vitesse. C’est ce qu’on retient du récent classement de la Banque mondiale relatif à la compétitivité logistique pour l’année 2018.

En effet, la position du royaume dans ce rapport n’est pas reluisante. Pour Aujourd’hui Le Maroc, qui évoque le sujet dans sa livraison du jour, cela était prévisible. Le Maroc est passé de la 50e place en 2012 à la 86e en 2016 pour finalement chuter à la 109e place en 2018.

Le journal rappelle que le Logistics performance index (LPI) de la Banque mondiale repose sur un score composé de notes attribuées à six critères différents dont l’efficacité des services frontaliers et du passage en douane, la qualité des infrastructures, la facilité pour l’arrangement d’opérations de transport international à des coûts compétitifs ou encore la traçabilité des flux.

Aujourd’hui Le Maroc fait aussi remarquer que les notes dans le cadre du LPI ne sont pas attribuées par des experts mais plutôt par des utilisateurs et opérateurs de commerce international. Dans les détails, on note que sur les six critères, le Maroc a récolté des mauvaises performances, mais toutefois, on peut aussi dire que notre pays a amélioré ses indicateurs si on compare au classement de 2016.

Sur le plan africain, le Maroc dégringole aussi. Alors qu’en 2012, le royaume était troisième derrière l’Afrique du sud et la Tunisie, en 2018, il occupe le 17e rang, derrière le Rwanda, la Côte d’Ivoire, le Bénin, l’Ile Maurice… Selon Aujourd’hui Le Maroc, la CGEM et l’Observatoire marocain de la compétitivité logistique sont en train de préparer une riposte. Ces deux institutions estiment que ledit classement pose un problème méthodologique.

Par Ismail Benbaba
Le 07/08/2018 à 00h02