Commerce extérieur: et si les accords de libre-échange du Maroc servaient l'Afrique?

L'un des quais du port de Casablanca. 

L'un des quais du port de Casablanca.  . DR

Revue de presseKiosque360. Avec le retour annoncé du Maroc dans l'Union africaine, des pistes sont aujourd'hui explorées pour créer des marchés communautaires qui pourraient bénéficier du pont que représente le royaume. Mais des obstacles restent à dépasser.

Le 19/08/2016 à 02h20

L’idée de créer une zone de libre-échange continentale (ZLEC) en Afrique commence à prendre forme. Dans son édition du week-end, le quotidien Les Éco rappelle que cette décision a été prise lors du dernier sommet de l’Union africaine. Une décision qui a coïncidé avec la volonté du Maroc de réintégrer l’union continentale. Et le royaume a des atouts à faire valoir.

D’un côté, plusieurs accords commerciaux lient le Maroc à d’autres pays africains, notamment subsahariens. D'autre part, le royaume bénéficie d’une multitude d’accords de libre-échange avec l’Union européenne et les USA, ce qui fait de lui un pont entre l'Afrique et ces deux gros marchés.

Globalement, l’idée portée par l’UA consiste en la mise en place d’une organisation commerciale regroupant les 54 pays, rapporte le quotidien. Avec plusieurs zones géographiques et commerciales, le continent africain cumule 3.400 milliards de dollars de PIB. Pour rappel, il existe déjà une zone de libre-échange entre 3 blocs économiques regroupant 26 pays et quelque 630 millions de dollars de PIB.

L’idée de l’UA est justement de créer des regroupements entre différents blocs régionaux, ce qui pourrait, cependant, nuire aux particularités de chaque région.

Par Fayçal Ismaili
Le 19/08/2016 à 02h20