Comment optimiser les accords de libre-échange?

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Revue de presseKiosque360. Les pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sont les invités du Maroc lors d’un séminaire organisé autour de l’optimisation des accords de libre-échange. L'idée est de dynamiser les accords entre ces pays.

Le 05/05/2015 à 08h19

Casablanca abrite cette semaine un séminaire organisé par le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC) et la Banque islamique de développement (BID), autour des accords de libre-échange. Il serait question, selon le quotidien Aujourd’hui le Maroc du 5 mai, d’une réflexion afin d’apporter du nouveau, voire une refonte des différents accords reliant les pays membres de l’Organisation de la coopération musulmane (OCI).

Globalement, les intervenants estiment que ces conventions peuvent, en cas d’optimisation, donner lieu à de meilleurs résultats. Dans ce sens, le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Mohamed Abbou, a appelé les Etats membres de l’OCI à mettre en place une feuille de route pour les années à venir, ainsi qu'une dynamisation des accords actuels. D’ailleurs, les participants ont assisté à la présentation d’une étude qui a analysé les défaillances de ces accords qui ne s’intéressent généralement qu’à l’aspect commercial. Le quotidien nous apprend que pour l’élaboration de ce travail, les analystes se sont penchés sur des pays qui ont réussi à optimiser leurs accords de libre-échange. Le royaume en fait partie avec sa soixantaine d’accords, dont ceux avec l’Union européenne et les Etats-Unis. Cependant, une source citée par le journal considère que le Maroc peut mieux faire s’il s’applique et s’il réussit à capitaliser sur les points forts de ses accords.

D’ailleurs, l’étude recommande aux Etats membres de l’OCI de définir leurs besoins avant de signer des accords avec d’autres pays. Il est aussi suggéré qu'en cas d’existence d’un accord, il faut éviter d’en conclure d’autres avec les mêmes clauses pour éviter tout chevauchement qui réduirait leur impact. Enfin, cette étude a conseillé aux participants de faire le suivi des différents accords signés afin de déterminer leurs réels apports, tant sur le plan économique et social que sur les relations avec les partenaires. Il ne reste plus à Mohamed Abbou que de nous présenter les réelles contributions de nos différents accords de libre-échange.

Par Karim Belmoudden
Le 05/05/2015 à 08h19