Clubs sportifs en S.A: là où le bât blesse

Fouzi Lekjaa, président de la FRMF.

Fouzi Lekjaa, président de la FRMF. . DR

Revue de presseKiosque360. La transformation des clubs sportifs d’associations en sociétés anonymes (S.A) traîne. Le processus bute contre plusieurs obstacles. Les détails.

Le 17/01/2019 à 21h19

Les clubs sportifs ne sont toujours pas à jour concernant le processus de leur transformation en sociétés anonymes, nous apprend La Vie Eco dans sa livraison en kiosque ce vendredi 18 janvier. L’hebdomadaire indique ainsi que, sur les 24 sélectionnés, seuls dix ont pu obtenir l’agrément du ministère de la Jeunesse et des sports pour créer leur S.A. Notons que le délai pour le faire était fixé au début de la saison footballistique en cours. Pourtant, ça traîne encore. A tel point que le journal s’interroge sur les raisons d’un tel retard. La Vie Eco poursuit ainsi en faisant remarquer que la responsabilité de cette situation est partagée, dans la mesure où il y a encore des zones d’ombre, malgré la mise en place du cadre institutionnel (loi 30-09) sur lequel doit reposer tout le processus de transformation.

Du côté de la Fédération royale marocaine de football, on avance que ce processus sera finalisé incessamment. Pour son président, Fouzi Lekjaâ, il est primordial d’accompagner les clubs dans ce processus et de respecter tous les prérequis, afin que cette étape soit un succès. Le président avance d’ailleurs que les premières S.A verront le jour avant la fin de cette année. Cependant, note La Vie Eco, il y a encore beaucoup de paramètres à définir. Il faut souligner que, dès que les associations auront fini de se transformer en sociétés sportives, elles seront, sur le plan fiscal, soumises à la loi 19-75 relative aux sociétés anonymes. Ce qui, bien sûr, aura des implications.

En effet, souligne La Vie Eco, cela impliquera de nouvelles exigences sociales, fiscales et de retraite. Or, aucun club professionnel ne s’est acquitté de ses obligations fiscales depuis l’instauration du système professionnel, relève le journal, ajoutant que beaucoup n’ont jamais tenu une vraie comptabilité. Il est donc nécessaire de mettre en place un système d’information fiable le plus tôt possible. L’autre question concerne le règlement des impôts. Selon l’hebdomadaire, on pourrait envisager une amnistie ou une réduction du montant dû.

Par Ismail Benbaba
Le 17/01/2019 à 21h19