Circulation: l'Intérieur s'empare du dossier

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Revue de presseKiosque360. Bouchons, pollution, klaxons… La circulation est un véritable enfer dans les grandes agglomérations marocaines. Bonne nouvelle: il pourrait très bientôt y avoir des progrès. L'Intérieur, en tout cas, planche déjà sur des solutions. Les détails.

Le 18/07/2018 à 23h10

Crise des transports, circulation intense, trafic perturbé… Les problèmes de circulation font partie intégrante du quotidien des Marocains vivant dans les grandes agglomérations.

Pour remédier à ces problèmes, le ministère de l'Intérieur s'attaque aux problèmes de mobilité urbaine dans plusieurs villes, rapporte Aujourd'hui le Maroc dans son édition du 19 juillet.Ainsi, le ministère de l'Intérieur et la Wilaya de la région Rabat-Salé-Kénitra ont lancé un appel d'offres pour l'élaboration d'un plan de mobilité urbaine durable, en faveur de 15 communes réparties sur les 3 préfectures.

Bonne nouvelle: la tutelle indique que le périmètre d'action devrait également s'étendre aux préfectures avoisinantes, Casablanca, Khémisset et Kénitra. Ce plan est une démarche de planification sur 15 ans, établi pour élaborer une stratégie globale en matière d'organisation de la mobilité sur l'ensemble du territoire. Il devrait permettre l'émergence d'un projet commun sur les déplacements urbains et intercommunaux.

Il faut dire que l'agglomération Rabat-Salé-Témara est confrontée à plusieurs défis. Parmi eux, la concurrence entre les différents modes de transports, l'absence de hiérarchisation de ces derniers, le manque d'intégration modale ou encore la multiplication de dispositifs informels ou artisanaux. Sur le plan pratique, l'offre de transport est de plus en plus inefficace, s'accompagne d'une baisse de rendement et génère la congestion, la pollution, une forte consommation énergétique et de fortes nuisances. Autant d'éléments conjugués à une évolution de la mobilité : 1,94 million de déplacements mécanisés par jour sont attendus d'ici 2024, contre 1,49 million aujourd'hui, ce qui représente une hausse de 30%.

Enfin, Marrakech pourrait aussi avoir droit à un tout nouveau plan de circulation concomitant avec l'arrivée très prochaine des lignes de transports en commun BHNS (Bus à Haut Niveau de Prestation).

Par Fayçal Ismaili
Le 18/07/2018 à 23h10