Boeing: reprise des livraisons du long-courrier 787 Dreamliner

L'usine d'assemblage de Boeing à Everett, près de Seattle, est le plus grand bâtiment du monde, en volume. 

L'usine d'assemblage de Boeing à Everett, près de Seattle, est le plus grand bâtiment du monde, en volume.  . DR

Revue de presseKiosque360. Bonne nouvelle pour le groupe Boeing. L'administration fédérale de l'aviation civile (FAA) a en effet autorisé, le 8 août, la reprise des livraisons de son long-courrier 787 Dreamliner. Cet article est une revue de presse tirée du journal français La Tribune.

Le 10/08/2022 à 00h23

Le gouvernement américain a approuvé, le 8 août, la première livraison d'un 787 Dreamliner de Boeing depuis 2021, rapporte La Tribune dans l’une de ses récentes publications sur son site internet. Le journal français fait ainsi remarquer que cette décision lève le dernier obstacle réglementaire à la prise de possession de l'appareil par la compagnie aérienne American Airlines. Cette dernière dit d’ailleurs s’attendre à recevoir dès aujourd’hui sa première livraison d'un 787 depuis le début de l'année. Rappelons que la compagnie aérienne n'a plus pris possession d'un 787 depuis avril 2021.

«Plus tôt dans la journée, l'administration fédérale de l'aviation civile (FAA) a indiqué que Boeing devrait reprendre, dans les prochains jours, les livraisons de ses 787 après que l'avionneur a effectué les modifications nécessaires à l'homologation de l'appareil. Quelque 120 avions 787 sont en attente d'une livraison dans les entrepôts de l'avionneur américain», explique latribune.fr. Rappelons que le groupe est pénalisé par les retards de livraison que connaît le long-courrier 787 depuis que des vices de procédure ont été découverts en 2020 et que, le mois dernier, Boeing a annoncé anticiper un coût supplémentaire de 2 milliards de dollars, dont 283 millions enregistrés pendant le deuxième trimestre.

Le constructeur américain a affiché, pour le deuxième trimestre, un chiffre d'affaires en recul de 2% à 16,68 milliards de dollars par rapport à la même période il y a un an, et un bénéfice opérationnel en chute de 24% à 774 millions de dollars. «Près des trois quarts de son bénéfice net se sont également envolés, le faisant tomber à 160 millions de dollars. Si le groupe reste légèrement bénéficiaire, son recul est sévère. Selon ses indicateurs alternatifs de performance, il a encaissé une perte de 37 cents par action, soit deux fois plus que les prévisions des analystes», conclut latribune.fr.

Par Ismail Benbaba
Le 10/08/2022 à 00h23