Banques participatives: une grosse bataille s’annonce sur les parts de marché

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Revue de presseKiosque360. Stratégie commerciale agressive, communication 360° pour toucher le client par tous les moyens… Les banques participatives se préparent à livrer un combat serré sur les parts de marché.

Le 08/06/2017 à 22h30

Ça y est! Les banques participatives, tant attendues, commencent à sortir de terre tels des champignons. Les grands groupes bancaires de la place dévoilent peu à peu leur jeu et communiquent davantage sur leur projet. Pour l’hebdomadaire Challenge, qui revient sur le sujet dans sa livraison de ce 9 juin, l’une des grandes batailles que devront mener ses nouvelles banques sera celle des parts de marché. Et cette bataille pour gagner des parts de marché sera très féroce, avance le journal qui ajoute toutefois que, selon plusieurs experts, il n’y a pas d’inquiétude à se faire, car il y a de la place pour tout le monde. En effet, plusieurs études ont démontré un potentiel intéressant pour les banques participatives sur le marché marocain.

Alors comment se positionner pour séduire la clientèle? Pour de nombreux experts, entre l’appréciation positive des Marocains et le passage à l’acte, plusieurs étapes se profilent, notamment l’accessibilité, la compétitivité des prix et la flexibilité pour permuter d’une banque conventionnelle à une banque participative.

Challenge renchérit en soulignant que l’attente grandissante observée s’explique par une certaine curiosité qui pourrait soit se traduire en une réelle attente sur le long terme au bénéfice de ces nouvelles entités bancaires, soit s’estomper à court ou moyen terme. Et d' ajouter que tout dépendra de la qualité de l’offre qui sera proposée et de sa compétitivité en termes de tarif.

Selon l’hebdomadaire, la balle est donc dans le camp de ces nouvelles entités bancaires. L’enjeu aujourd’hui, pour les opérateurs, est de réussir à trouver une formule qui leur permettra de proposer leurs offres à des tarifs qui ne soient pas exagérément supérieurs aux produits des banques classiques, conclut le journal. 

Par Ismail Benbaba
Le 08/06/2017 à 22h30