Baisse printanière des carburants

DR

Revue de presseKiosque360. Bonne nouvelle pour les automobilistes. A partir du 1er avril, le gasoil reculera en moyenne de 33 centimes et l’essence de 17 centimes. Pareil repli n’avait plus été constaté depuis 2 ans.

Le 30/03/2017 à 01h47

Ce n’est pas un poisson d’avril! Les prix des carburants devraient connaître une baisse dès le début du mois prochain. Dans son édition du jour, L’Economiste révèle que le gasoil enregistrera un recul de 33 centimes par litre pour un prix à la pompe, selon les stations et les villes, de près de 8,94 DH. Du jamais vu depuis deux ans! L’essence, pour sa part, se repliera aussi, bien que plus faiblement (17 centimes le litre), pour se fixer à quelque 10,47 DH. Pour un plein de 50 litres de gasoil, l’économie est estimée à 16,50 DH, soit l’équivalent du prix de 2 litres.

Le diesel est d’ailleurs le carburant le plus usité, avec 83% du volume global. Il est, au même titre que l’essence, exclusivement importé depuis la fermeture de la Samir. Et son cours actuel, qui atteint environ 450 dollars le baril, est sensiblement le même que celui de l’essence. La différence, pour le consommateur, se fait au niveau des taxes (près de 3 DH le litre pour le gasoil et 4 DH l’essence). La fixation des prix sur la quinzaine est basée sur une formule composée à 95% de la moyenne des cotations internationales au niveau du CIF NWE Platts et du dollar. 

Les prix étant désormais libres, ils sont déterminés selon la structure des coûts de chaque société. Généralement, les compagnies pétrolières proposent des prix à leur réseau pour rester compétitives. Libre aux stations-service de les appliquer ou pas. Ceci étant, les prix des carburants varient selon les points de vente, la ville, l’emplacement. Toujours est-il que les marges bénéficiaires des pompistes ne dépassent pas 0,40 DH le litre, quel que soit le type de carburant. On comprend pourquoi ils s’attellent tous à développer des activités annexes.

Sur le volet approvisionnement, les stations-service seront dorénavant obligées de s’approvisionner, quel que soit le prix des produits pétroliers, et de disposer d’un stock minimum correspondant au moins à la consommation du jour. Il reste à négocier les modalités d’application du dispositif, avec notamment un pourcentage en nombre de jours.

Par Rachid Al Arbi
Le 30/03/2017 à 01h47