Aviculture: les professionnels font un bilan d’étape

La FISA «déplore la passivité des autorités et leur manque de réactivité à l’égard de cette situation».

La FISA «déplore la passivité des autorités et leur manque de réactivité à l’égard de cette situation». . DR

Revue de presseKiosque360. Les aviculteurs se mobilisent pour maintenir la bonne dynamique de leur secteur. A la faveur d’une rencontre organisée hier à El Jadida, ils ont pu mettre en lumière les réalisations phares du secteur et dresser les perspectives de développement.

Le 15/07/2019 à 21h14

Lors d’une rencontre organisée hier à El Jadida, les éleveurs, les grossistes et détaillants de volailles ont pu mettre en exergue les urgences de leur secteur et les perspectives de son développement, rapporte Aujourd’hui Le Maroc, qui ajoute que cette filière compte à ce jour 495.000 emplois directs et indirects. Ladite rencontre, organisée par la FISA en collaboration avec l’Association nationale des producteurs de viandes de volailles, a été présidée par le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch.

Les professionnels ont ainsi dressé un bilan des réalisations accomplies dans le cadre du Plan Maroc Vert. Pour le ministre de tutelle, l’aviculture marocaine dispose aujourd’hui d’infrastructures importantes et les chiffres du secteur illustrent une belle dynamique, aussi bien sur le marché local qu’à l’international, notamment sur le marché africain. Selon le journal, l’offre existante a permis d’améliorer le niveau de consommation annuelle par habitant qui atteint aujourd’hui 20 Kg pour la viande blanche et 188 œufs de consommation contre 15 Kg de viandes blanches et 120 œufs de consommation en 2008.

Un autre acquis du secteur, souligne Aujourd’hui Le Maroc, porte sur la mise en service, depuis 2015, du Zoopole de Ain Jemaa, qui abritera prochainement le marché de gros de volailles, et ce après que celui de Hay Mohammadi a atteint ses limites. Force est de noter que ce nouveau marché vise à favoriser la commercialisation de volailles en tout respect des normes sanitaires. Le quotidien indique également que les éleveurs et commerçants ont pu être informés des dispositions de la dernière circulaire émise conjointement par les ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur pour fixer de nouvelles conditions de transport et de commercialisation des volailles vivantes, ainsi que de nouvelles exigences pour l’abattage de proximité. L’objectif de cette circulaire est d’améliorer l’hygiène dans le secteur et de consolider les ventes. Rappelons que le secteur avicole a signé un contrat-programme avec l’Etat qui court jusqu’en 2021.

Par Ismail Benbaba
Le 15/07/2019 à 21h14