Autoroutes du Maroc lance un audit sur la situation des salariés des sociétés privées prestataires

Un péage autoroutier.

Un péage autoroutier. . DR

Autoroutes du Maroc (ADM) défend les acquis sociaux des salariés des sociétés privées prestataires, et entreprend l'audit nécessaire afin de veiller à leur conformité avec la législation du travail en vigueur, assure la société dans un communiqué.

Le 16/04/2017 à 16h03

Autoroutes du Maroc (ADM) défend, "avec la plus grande rigueur", les acquis sociaux des salariés des sociétés privées prestataires, et entreprend l'audit nécessaire afin de veiller à leur conformité avec la législation du travail en vigueur, a assuré la société dans un communiqué sur la grève observée du 9 au 11 avril 2017 par ces salariés.

ADM explique que 1.046 employés des sociétés prestataires d'ADM (soit 70%) sont recrutés dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée (CDI) et qu'à ce titre, ils bénéficient des avantages liés à leur ancienneté dans cet emploi conformément à la loi, de l’affiliation à la CNSS, l’AMO, comme le prévoit la réglementation du travail, et de la prime de l’Aïd Al Adha.

Ces employés, dont le salaire moyen est de 4.000 DH, bénéficient également du transport, vers et à partir du lieu de travail, assuré par leur employeur, sachant que la majorité de cette main d’œuvre "ne dispose pas de formation professionnelle particulière", ajoute ADM, précisant que les sociétés chargées du péage pour le compte d'ADM font appel à un renfort ponctuel en ressources humaines dans le cadre d’un contrat à durée déterminée (CDD) durant les périodes de pic et ce, dans le respect total de la législation concernant ce type de contrat..

Autoroutes du Maroc fait savoir que le dispositif mis en œuvre durant ces deux jours de grève a permis d’assurer les conditions de sécurité, de confort et de fluidité aux clients-usagers durant cette période de retour des vacances, avant d'assurer que la sécurité des usagers est une "priorité capitale" de la société "qui a mis et mettra tout en œuvre à chaque fois que le contexte le justifie, et ce quel que soit le manque à gagner".

Le 16/04/2017 à 16h03