Assurances: 8% de croissance en 2019

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Revue de presseKiosque360. Le secteur devrait afficher une croissance de 8% sur l’exercice 2019. Une croissance très solide tirée essentiellement par les bonnes performances du segment Vie.

Le 03/02/2020 à 22h23

Tous les indicateurs, ou presque, sont au vert. C’est du moins ce qu’on peut dire du secteur des assurances sur l’exercice 2019. En effet, l’ACAPS (Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale) affirme que le secteur devrait terminer l’année 2019 sur une solide croissance. Les Inspirations Eco, qui revient sur le sujet dans sa livraison du jour, avance même le chiffre de 8%, contre les 6,3% réalisés en 2018. 

On apprend que cette progression serait portée essentiellement par le segment Vie, dont la capitalisation devrait atteindre une croissance à deux chiffres. Pour le segment Non-Vie, les primes émises devraient enregistrer des évolutions comparables à 2018, avec une forte concentration sur l’assurance automobile, les accidents du travail et l’assurance santé.

Toutefois, fait remarquer Les Inspirations Eco, la rentabilité du secteur n’est pas aussi bonne que les performances enregistrées. «La dégradation de la rentabilité est devenue une tendance de fond depuis quelques années», reconnaît Christophe Buso, DG de Saham Assurance, cité par le journal. Les raisons de cette situation? La sinistralité automobile, la détérioration des plus-values latentes…

Le quotidien souligne aussi que le dernier rapport de Bank Al-Maghrib sur la stabilité financière a montré les résultats de l’exposition des compagnies d’assurances au risque d’un choc boursier avec risque immobilier. Ainsi, l’ACAPS a lancé, avec les professionnels, le débat sur les problématiques et les enjeux afférents à l’assurance vie dans une conjoncture défavorable qui s’installe dans la durée. «Sur l’activité technique, en général, la rentabilité n’est pas au beau fixe et il appartient aux assureurs d’améliorer leur niveau de maîtrise de la sinistralité des risques de masse et de revenir à l’orthodoxie technique dans leur politique de souscription», soutient Othman Khalil El Alamy, Secrétaire général de l’ACAPS. On apprend qu’en plus de travailler désormais à des solutions visant à améliorer la rentabilité, les assureurs se penchent également sur le renforcement du dispositif anti-fraude.

Par Ismail Benbaba
Le 03/02/2020 à 22h23