Assurance-vie: les banques dominent la distribution

Le siège de la Banque Populaire, à Casablanca.

Le siège de la Banque Populaire, à Casablanca. . DR

Revue de presseKiosque360. Les banques génèrent plus de 60% des primes de l'assurance-vie contre 45% en 2010. Au total, elles ont émis 13,7 milliards de DH en 2019.

Le 21/01/2021 à 21h54

L'assurance-vie reprend sa place dans l'offre des banques. Dans son édition du jour, L’Économiste rapporte que les primes qu'elles ont émises ont atteint 13,7 milliards de DH en 2019 affichant une croissance annuelle moyenne de 18% depuis 2016.

Il constate que plus de 60% des primes d'assurances de personnes, d’assistance et d’assurance crédit sont générées par le réseau bancaire contre 45% en 2010. Cette progression a été favorisée par "les liens capitalistiques entre certaines compagnies d'assurances et banques et le renforcement des synergies au cours des dernières années".

Aujourd'hui, trois banques (Banque Populaire, Attijariwafa bank et Bank of Africa) concentrent 83% des primes bancassurance et cela profite principalement à Mutuelle Ataamine Chaabi, Wafa Assurance et RMA. "Le partenariat entre Crédit du Maroc et Saham Assurance se renforce, la filiale de Crédit Agricole France ayant franchi la barre de 1 milliard de DH de primes en 2019", soutient le quotidien.

Il estime que l'évolution de la position des banques vis-à-vis de l'assurance-vie tient en partie à un besoin de proposer une offre complète et d'améliorer le taux d'équipement des clients. D'autant plus que "l'assurance-vie permet de construire une relation sur la durée avec le client". A cela s'ajoute "les inquiétudes autour des caisses de retraite, les questions de succession ou encore la protection contre les avis à tiers détenteurs qui ont renforcé l'attractivité de l'assurance-vie".

L'Économiste avance que l'assurance-vie constitue également une source de diversification des revenus des banques qui ont permis de leur rapporter 348 millions de DH de commissions en 2019, soit 4% de la marge sur commission sectorielle. 

Par Rachid Al Arbi
Le 21/01/2021 à 21h54