Addoha: L’effet «Génération cash»

Anas Sefrioui, PDG du Groupe de promotion immobilière Addoha 

Anas Sefrioui, PDG du Groupe de promotion immobilière Addoha  . DR

Revue de presseKiosque 360. Malgré une année 2014 difficile, le groupe immobilier arrive à sauver les meubles. Et son nouveau plan «Génération cash» commence à donner ses fruits.

Le 30/03/2015 à 08h44

Une première depuis 2010. Addoha va augmenter son dividende de 11% à 2 DH par action malgré une année difficile. C’est ce que nous explique L’Economiste, dans son édition du 30 mars. Ainsi, le groupe immobilier s’engage dans une politique de développement maîtrisé et de création de valeur pour les actionnaires Addoha à travers un plan intitulé « Génération cash ». Par ailleurs, les investisseurs étaient à l’achat sur le titre en Bourse, après la publication des résultats annuels puisque l’action Addoha a clôturé la séance du vendredi 27 mars sur une hausse de 2,27% à 31,50 DH.

Autre chantier phare du groupe, prévu dans ce plan ambitieux : la réduction de la dette qui s’est traduite par une amélioration de 4 points du gearing (dettes nettes / fonds propres) à 80%, fin 2014. Depuis, le promoteur s’est donc délesté de 500 millions de dirhams de dettes sur les trois premiers mois de l’année 2015, ramenant ainsi la charge à 8,8 milliards de dirhams, soit 76% des fonds propres. Toujours prévu dans le plan « Génération cash » : le ralentissement de la cadence. Addoha prévoit donc la production de 12.300 unités en 2015 contre une moyenne de 25.000 unités sur les trois années précédentes. Un redéploiement qui coïncide avec un contexte bien précis : l’atonie du marché immobilier due à l’augmentation de méventes. La commercialisation de nouvelles tranches sera donc certainement mieux régulée.

Concernant le stock existant, le groupe tient en revanche à accélérer son écoulement. La combinaison de ces dispositifs est bien évidemment censée améliorer la trésorerie de l’entreprise. Les cash-flows nets générés l’année dernière ont atteint 327 millions de dirhams. Cependant, le groupe exclut toute cession de terrain pour renflouer ses caisses (sa réserve foncière est estimée à 5.000 hectares). Le groupe ne devrait pas non plus recourir à une aide extérieure et souhaite uniquement s’appuyer sur ses propres moyens.

Par Sanae El Asrawi
Le 30/03/2015 à 08h44