24.000 emplois sauvés par le Fonds de soutien financier aux TPME

Succursale de Bank Al-Maghrib, avenue Hassan II, à Casablanca. 

Succursale de Bank Al-Maghrib, avenue Hassan II, à Casablanca.  . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Le mécanisme destiné à accompagner les petites entreprises dans leur restructuration financière a déjà consommé le tiers de ses ressources en 18 mois. Les détails.

Le 09/05/2016 à 22h48

245 entreprises ont bénéficié du «Fonds de soutien financier aux TPME», nous annonce, dans son édition du 10 mai, Les Eco qui consacre un article à cet instrument qui a effectivement été mis en place en octobre 2014. Jusqu’à fin mars dernier, ce sont 1,55 milliard de dirhams de crédits qui ont été attribués par ce fonds, couplés à des crédits bancaires de 1,1 milliard de dirhams, selon les statistiques du ministère de l’Economie et des Finances. Il a ainsi permis de contribuer à la survie de quelque 245 entreprises, totalisant un chiffre d’affaires de 12,5 milliards de dirhams et employant 24.610 personnes.

L’analyse des données géographiques révèle que toutes les régions du Maroc ont bénéficié de l’intervention du Fonds de soutien financier aux TPME. A leur tête, la région Casablanca–Settat s’adjuge 49% du portefeuille. Le bilan de ce fonds indique aussi que toutes les banques de la place ont bénéficié du mécanisme, avec une prédominance, évidemment, des grandes banques.

Sur les 245 entreprises bénéficiaires du Fonds, les principales difficultés identifiées sont liées à l’allongement des délais de règlement des clients, au cumul des arriérés de la CNSS et de la CIMR, à la perte de partenaires ou de donneurs d’ordre stratégiques, ainsi qu'au défaut de paiement des clients.

Destiné à cofinancer, avec les banques, la restructuration financière des entreprises jugées viables mais connaissant des difficultés passagères, le fonds est doté de 3,6 milliards de dirhams. Sa gestion est confiée à la Caisse centrale de garantie (CCG). Mis en place à l’initiative de Bank Al-Maghrib, il contribue à renforcer les activités productives des TPME, en particulier des entreprises exportatrices et de celles opérant dans le secteur industriel.

Par Sanae El Asrawi
Le 09/05/2016 à 22h48