Rabat célèbre le centième anniversaire du théâtre marocain

Une souffrance qui les unit, malgré les avis divergents, par moments et les rassemble autour de celle qui s'apprête, dans une scène hautement symbolique, à donner naissance à son enfant dans l'enceinte moite du hammam. 

Une souffrance qui les unit, malgré les avis divergents, par moments et les rassemble autour de celle qui s'apprête, dans une scène hautement symbolique, à donner naissance à son enfant dans l'enceinte moite du hammam.  . Brahim Taougar - Le360

Pour le centenaire du théâtre marocain, Rabat accueille, du 10 au 16 décembre, une grande manifestation théâtrale arabe.

Le 03/12/2014 à 19h00

Deux événements dans l’événement. Il y a, d’abord, le centième anniversaire de la naissance du théâtre marocain et, ensuite, la journée du théâtre arabe organisée le 10 décembre de chaque année. Rabat a mis les petits plats dans les grands pour accueillir, du 10 au 16 décembre, ces deux événements phares. Dans un communiqué, le ministère de la Culture annonce prévoir, en collaboration avec l’Instance arabe du théâtre, un large éventail d’activités dédiées aux Arts vivants. Parmi ces activités, figure une compétition officielle entre une dizaine de troupes du Maroc et d’autres pays arabes. Le meilleur spectacle sera ainsi distingué par le prestigieux prix Sultan Ibn Mohamed Al Kassimi.

Au-delà de la compétition, les organisateurs prévoient un forum intellectuel sur la pratique théâtrale au Maroc, depuis sa naissance il y a cent ans, et les différentes expériences théâtrales arabes. A cette grand-messe intellectuelle, prendront part différents intervenants (critiques de théâtre, dramaturges et autres acteurs de renom). L’occasion de revenir sur la politique du fonds d’aide à la production et à la promotion théâtrales instituée au Maroc en début 2000, dont le mérite principal est d’avoir naissance à une nouvelle génération de professionnels du théâtre. L’ensemble de ces activités auront lieu au Théâtre national Mohammed V, la salle Bahnini (ministère de la Culture) et l’Institut supérieur d’arts dramatiques et d’animation culturelle (Isadac).

Par Ziad Alami
Le 03/12/2014 à 19h00