Mawazine 2016. Melhem Barakat et Saber Rebai à Hay Nahda

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Le libanais Melhem Barakat et le tunisien Saber Rebai sont attendus au festival Mawazine rythmes du monde 2016. Deux dates à retenir le 21 mai et le 28 mai.

Le 04/04/2016 à 11h45

Après son concert mémorable en 2009, Melhem Barakat est de retour au festival Mawazine Rythmes du monde. La légende du pays du Cèdre chantera ses titres les plus célèbres le 21 mai sur la scène Annahda durant la 15ème édition du festival Mawazine Rythmes du monde.

Considéré comme l’une des voix les plus puissantes du Liban, ce natif de Kfarshima, dans les années 40, a depuis toujours été bercé par les mélodies envoûtantes de Mohammed Abd El Wahab, entre autres. Dès son plus jeune âge, il fait montre d’un talent hors du commun pour la musique qui devient une véritable passion, pour ne pas dire sa raison de vivre.

C’est dans les années 60 que le “Barakat style” voit le jour. Un style empreint d’originalité et d’audace symbolisé par une façon inédite et unique de chanter et de composer, qu’il affine au fur et à mesure qu’il se produit sur scène, notamment au sein de la prestigieuse troupe des frères Rahbani dans plusieurs de leurs comédies musicales.

Une touche personnelle que l’on retrouve dans ses plus grands hits des années 80, à l’instar de Kboush El Touti ou encore Wahdi Ana. Une singularité qui lui vaut d’être aujourd’hui l’un des chanteurs les plus estimés et les plus adulés au Liban ; mais pas seulement. Australie, Amérique du Sud, Canada, États-Unis, Syrie, Jordanie, Liban… tous ont succombé au charme et à la puissance de la voix de Melhem Barakat qui met un point d’honneur à chanter très majoritairement en dialecte libanais.

Artiste aux multiples facettes, puisqu’il est aussi reconnu en tant que comédien, il est l’auteur d’Amarine, Abouha Radi, Farah Ensass et de l’incontournable Habibi Enta. Tout au long de son exceptionnelle carrière, il a collaboré avec de grands noms de la musique arabe à l’instar de Najwa Karam, Karol Sakr, ShathaHassoun et Majida El Roumi.

Saber Rebaï en clôtureSaber Rebai, le prince du Tarab se produira quant à lui le samedi 28 mai sur la scène NahdaCet auteur, compositeur et interprète a en effet laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du festival après son passage sur la scène Nahda en 2011. Un show qui, aujourd’hui encore, évoque de merveilleux moments de communion avec un public conquis.

De Carthage à Jerash, en passant par l’Opéra du Caire, l’Olympia de Paris, l’Australie, la Palestine, les États-Unis ou encore la Corée du Sud, ce génie de la musique a foulé les planches des scènes les plus prestigieuses du monde et ce, depuis la sortie en 2000 de sa version du mythique Sidi Mansour.

Ses sources d’inspiration sont diverses : Mohammed Abd El Wahab, Abd El Kader El Asaly, Wadih Al-Safi, Abdel Halim Hafez ou encore Karem Mahmoud.Grand vainqueur d’un concours pour jeunes talents en 1985, il se produit pour la première fois au Festival international de Carthage. Comme beaucoup d'artistes arabes, il parfait son art au Caire puis au Liban, où les médias dressent de lui le portrait d’un artiste avant-gardiste et prometteur.

Par Le360
Le 04/04/2016 à 11h45