Chefchaouen fait son cinéma

Lovée entre les monts Tisouka et Megou dont les crêtes ressemblent à des cornes, Chefchaouen leur doit le nom que ses preux amazigh lui ont donné. «Regarde les cornes», l’avaient-ils appelée dans leur langue si joliment imagée. Un nom qui aurait pu servir de titre à l’un des films qui seront mis en compétition lors du quatrième Festival international du film de l'enfance et de la jeunesse que la ville abritera du 9 au 13 septembre.

Dédiée à la musique des films, cette édition rendra un vibrant hommage au cinéma marocain en la personne de l'actrice Touria Alaoui, et au 7ème art libanais, à travers l'une de ses figures de proue, Sami Clark.

Elle sera également marquée par l'organisation d'une compétition officielle de courts métrages, de documentaires et de films d'animation, ainsi que par un concours de films d'enfants représentant le Canada, les Etats-Unis, la France, l'Espagne, la Russie, l'Angleterre, l'Iran, la Palestine, l'Egypte et le Maroc.

Au programme de cette édition figurent également l'organisation de trois ateliers dédiés à la réalisation cinématographique et animés par le réalisateur Mohamed Chrif Tribak ainsi que d’un master-class sur l'avenir de Chefchaouen en tant que ville cinématographique.